Cliquez ici >>> 🩇 raconte ce que tu as fait pendant les vacances

Achaque vacances, il y croit, il m’en parle. « Je suis sĂ»r qu’il viendra cette fois maĂźtresse, j’en suis sĂ»r, il me l’a dit, au tĂ©lĂ©phone, je suis trop content ». Et puis Ă  chaque retour de vacances, il fait la grimace, il est triste. Pas besoin de lui poser la question. Oh, H., je sais ce qu’elle a fait de ses vacances ! Unephrase avec un sujet, un verbe et un complĂ©ment, s’il vous plaĂźt! Aujourd’hui, SuccĂšs Scolaire vous propose 20 questions Ă  poser, au retour de l’école ou Ă  l’heure du souper, qui favorisent la discussion et qui vous permettront d’en savoir plus sur le dĂ©roulement de la journĂ©e de votre petit chĂ©ri. Quel est le plus beau Noustravaillions dans le mĂȘme bureau. Juste avant les fĂȘtes de NoĂ«l, en 2008, il m'a demandĂ© de le suivre jusqu'Ă  sa voiture oĂč il avait une carte et un cadeau pour moi. Splatraconte ses vacances. Encore un super livre Ă  raconter Ă  la rentrĂ©eil permet de faire parler les Ă©lĂšves sur ce qu’ils ont fait pendant les vacances et de faire parler aussi ceux qui ne sont pas partis en vacances !!! J’ai un Ă©lĂšve qui Ă©tait tellement triste de ne pas pouvoir partir .j’aurai bien voulu lui raconter Quelstypes d'activitĂ©s est-ce que tu as fait pendant les vacances? J'ai fait _____pendant les vacances ** can change based on activity** Comment Pirater Un Site De Rencontre Payant. Newsletters Recevez chaque jour les titres Ă  la Une 5 juin 2012 13h55 Emma Sur ce! C'est l'heure de la sieste!! Vous la vivez comment vous?? 5 juin 2012 13h58 Segel Au boulot. Mais bon, ça serait bien d'instituer la sieste obligatoire au boulot comme les espagnols. A Paris je suis tombĂ© rĂ©cemment sur le premier "bar Ă  sieste". Marrant ... 5 juin 2012 14h00 Emma C'est mon quart espagnol qui se rĂ©veille alors ou qui m'endort, au choix!!. En tous cas j'ai dĂ©veloppĂ© l'art de la consommer quelque soit le lieu ou je me trouve. 5 juin 2012 14h05 Lalo Skywalker Je ne suis pas une grosse dormeuse.... si je fais la sieste, je ne dors plus la nuit.... 5 juin 2012 14h06 Segel Faut pas plus de 20mn Ă  ce qu'il parait ! 5 juin 2012 14h15 Lilouu Peux pas faire de sieste Pfiouuuu pourtant j'en ai besoin lĂ ... 5 juin 2012 14h20 VĂ©ro Lilouu oui ne t'endors pas sur ton clavier sur la joue gauche c'est QSDF et sur la joue droite c'est JKLM re 5 juin 2012 14h22 Lilouu Euh... Je tiens pas Ă  me faire tuer par lol ! ah je l'appelle comme ça depuis 5 juin 2012 14h32 VĂ©ro il est si "dĂ©sagrĂ©able" que ça ton patron Lilouu ? bon c'est sĂ»r si tu t'endors au boulot, va pas apprĂ©cier non plus hein ... 5 juin 2012 14h37 Lilouu Oui en ce moment il est... Pfiouuu! Bon il part 3 jours demain!!!!! 5 juin 2012 14h50 VĂ©ro ça te fera des "vacances"... comme nous quand notre "principal" boss n'est pas lĂ , on respire, on bosse encore mieux quand il est "absent" parce que l'on travaille dans une "bonne ambiance" avec les autres mĂ©decins... il plombe tout le personnel et ses associĂ©s Ă  lui tout seul, c'est dire 5 juin 2012 15h02 Lalo Skywalker Je te plains Lilouu.... j'ai eu un patron "pervers-narcissique" pendant 2 ans et demi.... Je me suis pris des branlĂ©es tous les jours.... pour rien.... juste pour qu'il passe ses nerfs sur quelqu'un.... J'en parlais l'autre jour en disant que ça fait 2 ans que je suis partie et que ce connard m'a vraiment traumatisĂ©e car il m'arrive encore de "cauchemarder" la nuit.... 5 juin 2012 15h05 VĂ©ro Lalo moi aussi... pas plus tard que cette nuit encore, j'ai vraiment de la "haine" pour ce patron et un autre, comme s'ils m'avaient cassĂ©es, cassĂ© ma personnalitĂ©... le matin j'allais au boulot en pleurant, le soir je rentrais en pleurant, je ne mangeais plus, j'avais perdu plus de 10kgs 5 juin 2012 15h12 Segel A ce niveau j'ai un patron un peu caractĂ©riel moi aussi. Mais depuis que je fais du Tai Chi, j'ai appris le "lacher prise", et je regarde ses colĂšres d'un oeil amusĂ© dĂ©sormais. Ca l'agace au plus haut point ! 5 juin 2012 15h16 Lilouu Disons que moi c'est pas tous les jours, il s'en prend Ă  tout le monde Ă  tour de rĂŽle, mais moi je travaille directement avec lui, dans les mĂȘme locaux... Et l'entendre faire des rĂ©flexions idiote sur ma taille par exemple suis petite ou sur ma couleur de peau suis plus bronzĂ©e que les autres lol, je sais que c'est pas du racisme de sa part mais il est comme ça... Le pire c'est qu'il a insistĂ© pour que je travaille pour lui, parce que je l'avais envoyĂ© bouler j'Ă©tais chez son concurrent et que c'est ce qui lui avait plu. Mais lĂ , je ne peux plus. J'ai trop perdu confiance alors je baisse les bras, et vais pleurer au toilettes quand il va trop loin lol. 5 juin 2012 15h17 Lilouu Heureusement que sa femme le tempĂšre. 5 juin 2012 15h20 VĂ©ro ah Lilouu aller pleurer aux toilettes, cela m'a valu un "avertissement"... quand ma maman m'a annoncĂ©e qu'elle Ă©tait malade... j'Ă©tais au boulot, et pour ne pas pleurer devant les patients et Ă  la rĂ©ception me suis rĂ©fugiĂ©e aux chi***** , j'aurais dĂ» pleurer devant tout le monde mais si c'est pour pleurer tous les jours au boulot, changes de job, tu es jeune Lilouu zut 5 juin 2012 15h27 Lilouu Ton patron est pire que le mien! Je cherche Laura, mais pas facile ces temps ci. AprĂšs je dis pas ĂȘtre blanche comme neige, il m'arrive de faire des boulettes, pas souvent et pas graves mais il m'arrive d'en faire. 5 juin 2012 15h32 VĂ©ro mais on en fait tous et toutes des "boulettes" comme tu dis au boulot... mais ce n'est pas pour autant qu'un patron doit "persĂ©cuter" ou "harceler" son personnel comme j'ai pĂ» le voir, malheureusement ! je ne sais pas si je te l'ai dit, mais une de mes collĂšgues a dĂ©missionner Ă  un an de la retraite.. tu imagines ? un an ! elle est partie en pleurant mais elle n'en pouvait plus ! 5 juin 2012 15h35 Lalo Skywalker Lilouu... nos patrons sont des clones..... Sa femme en avait la trouille. Elle ne le contredisait jamais... MĂȘme ses enfants ne l'aiment pas..... 5 juin 2012 15h35 VĂ©ro si un patron ne respecte pas son "personnel" comment veux tu que celui-ci soit "respectĂ©", sans parler de certains ou certaines qui jouent "son jeu" et petit Ă  petit tu te retrouves presque seule ... 5 juin 2012 15h36 Segel La vie est trop courte pour accorder de l'importance Ă  des abrutis. Prenez le comme des amĂ©ricains le boulot c'est pour gagner sa vie, pas se ruiner le moral. 5 juin 2012 15h39 VĂ©ro Segel oui le moral ou la santĂ©, comme dans mon cas... j'ai tout donnĂ© depuis que je bosse pour mes diffĂ©rents jobs, vraiment... j'ai mĂȘme sacrifiĂ© une partie de ma famille et de ma vie privĂ©e... bon j'arrĂȘte lĂ .... car j'ai le "bourdon".. 5 juin 2012 15h43 Lalo Skywalker J'y allais tous les matins avec la boule au ventre... elle remontait mĂȘme parfois jusque dans la gorge... Je rentrais tous les soirs en pleurant.... Et au contraire de Laura, j'ai pris 20 kg.... Je commence tout juste Ă  les perdre j'en suis Ă  3 kg depuis un mois.... Et mĂȘme si j'en chie financiĂšrement maintenant, Ă  aucun moment je ne regrette d'ĂȘtre partie... Je n'Ă©tais plus moi-mĂȘme... et je crois que je suis marquĂ©e Ă  vie par cet Ă©nergumĂšne.... 5 juin 2012 15h59 Lilouu Lalo comme toi boule au ventre et prise de poids, pas Ă©norme certes mais prise quand mĂȘme. Du coup me renferme. Ensuite je ne PEUX pas me permettre de quitter mon travail sans en trouver un autre. Si j'Ă©tais seule oui, je l'aurai fait. 5 juin 2012 16h00 modifiĂ©e5 juin 2012 16h02 lurette Lilou, si tu n'en peux plus comme ça et que c'est insupportable, oui cherches ailleurs - pas facile,c'est clair, mais tu finiras par trouver, tu n'es pas condamnĂ©e Ă  vie Ă  rester ou tu es ! ça aide, de le savoir. Ă  moins que tu n'arrives Ă  te dĂ©tacher des c...s de ton patron. AprĂšs tout, ses conneries ne le concernent et ne se rapportent qu'Ă  lui; toi, tu n'as rien Ă  y voir ... Prendre le large, soit au sens propre, soit au sens figurĂ©..pour se prĂ©server, un minimum.. laura, ce qui est fait est fait, mais pareil, penses maintenant Ă  plus te prĂ©server, pas tout sacrifier .. je sais , pas si simple, mais nĂ©cessaire 5 juin 2012 16h00 Lilouu Segel tu sais notre "discussion" sur mon souci relationnel, Ă  quelque chose prĂšs correspond Ă  mon entrĂ©e dans la sociĂ©tĂ© 5 juin 2012 16h02 Lilouu Lurette je cherche ailleurs. 5 juin 2012 16h03 Segel On peut trĂšs bien "partir" dans sa tĂȘte sans dĂ©missionner. Et ça, un patron ne pourra rien y faire. 5 juin 2012 16h05 Y. K. Pour la sieste, je la vis si possible crapuleuse... 5 juin 2012 16h05 Lilouu Segel À Ă©laborer... 5 juin 2012 16h06 Emma Waouh!! AprĂšs avoir fini la mienne et parcouru le fil de cette discussion, puis je vous venter les bienfaits thĂ©rapeutiques de la sieste, y compris pour faire le vide dans sa tĂȘte et oublier son patron. 5 juin 2012 16h12 Lilouu Emma bon rĂ©veil!!! 5 juin 2012 16h16 jamydefix Moi je n'Ă©prouve le besoin de faire la sieste que quand je fait des travaux physiques, mange bien le midi et qu'il fait chaud. Si non, ben comme maintenant je fais mes crĂ©as et reste tout naturellement Ă©veillĂ©. 5 juin 2012 16h22 Emma Jamy 5h par jour avec 30 fois 5 ados de 12 Ă  18 ans c'est physique! De surcroĂźt dans un Ă©tablissement de Tunis, pour la chaleur on y est!! Plus besoin d'avoir trop mangĂ© 5 juin 2012 16h36 jamydefix Oufff! J'en doute pas une seconde... Faut les nerfs solides pour ce genre de job. 5 juin 2012 16h38 Emma Oui! Mais j'adooore! D'ailleurs j'y retourne, je suis Ă  la bourre... 5 juin 2012 16h39 lurette 5h par jour avec 30 fois 5 ados de 12 Ă  18 ans c'est physique! emma, je confirme ! la sieste me parait plus une tradition des pays du sud, climat oblige ; dans ces pays, on se couche aussi plus tard, du coup ; le rythme de vie est adaptĂ© voir en Espagne par exemple, les commerces ouvrent vers 16H et ferment vers 21H voire 22h 5 juin 2012 18h31 VĂ©ro Segel je peux t'assurer qu'en travaillant on ne peut pas partir de sa "tĂȘte" comme tu le dis.... mĂȘme si on plaisante entre collĂšgues, il y a toujours un moment oĂč l'ambiance va ĂȘtre "plombĂ©e" et tout ce petit monde se "refermer", chacune oui principalement des femmes, milieu mĂ©dical dans sa "bulle" et "ressasser" les paroles entendues ou subies ! dans mon job prĂ©cĂ©dent, il y en avait une qui tombait dans les pommes... une autre qui, comment dire, tellement stressĂ©e n'avait plus ... bref les histoires des femmes tous les mois... tu comprends ce que je veux dire, d'un coup elle s'est retrouvĂ©e avec pleinde boutons sur le visage... non, impossible de s'Ă©vader, Ă  part la dĂ©mission, et pour ce poste lĂ  c'est ce que j'ai fait ! 5 juin 2012 18h50 Segel Certains trouvent refuge dans la technicitĂ©. C'est le cas de ces pompiers qui gĂšrent les accidents de la route, par exemple. Pour ces gens lĂ , y mettre du sentiment est impossible. 5 juin 2012 18h56 VĂ©ro Segel oui sans aucun doute, mais ils ne sont certainement pas insensibles non plus... mais le problĂšme principal c'est quand en plus tu es "isolĂ©e" dans ta vie personnelle... que tu ne peux ou ne veux pas raconter ce qu'il se passe dans ton job par exemple, et pour moi c'Ă©tait le cas... j'Ă©tais seule... et je peux t'assurer que les "principales cibles" de ce genre de "personnages" c'Ă©tait les femmes seules avec ou sans enfant ! 5 juin 2012 19h00 Lilouu Laura parfois sans ĂȘtre forcĂ©ment seule on ne t'ecouter pas, ou alors on fait semblant pour vite passer Ă  un autre sujet. 5 juin 2012 19h24 VĂ©ro oui Lilouu, c'est aussi un peu normal, on ne peut pas "absorber" tous les problĂšmes des autres si en plus on a aussi nos problĂšmes... j'ai un ami qui m'appelle "la bonne Ă©couteuse", car j'Ă©coute beaucoup les autres parler de leurs problĂšmes de couple, du travail ou autres..., en somme je prends le bon comme le mauvais... ce que l'on peut me confier... mais je suis comme ça, et j'espĂšre ne pas changer, mĂȘme si je sens bien que des fois la coupe dĂ©borde, comme ce matin, d'ou mon absence du site 5 juin 2012 19h26 VĂ©ro mdr je viens de voir "l'intitulĂ©" de la question "la sieste"... aucun rapport 5 juin 2012 21h27 Segel mais le problĂšme principal c'est quand en plus tu es "isolĂ©e" dans ta vie personnelle On en revient Ă  la vie "en clan" ... 5 juin 2012 21h30 VĂ©ro Segel non "isolĂ©e" tout court ! pas de clan, plus de parents, de mari ou de "famille" ! 5 juin 2012 21h31 Segel Oui, et c'est bien lĂ  ton problĂšme principal. L'homme n'est pas fait pour vivre seul. Nous sommes des animaux sociaux. 5 juin 2012 21h32 VĂ©ro Segel je ne l'ai pas "choisie" cette vie ! elle m'a Ă©tĂ© "imposĂ©e"... 5 juin 2012 21h38 Segel Je m'en doute. Mais ça ne change rien au constat. Nos modes de vie sont dĂ©biles. Le libĂ©ralisme a exacerbĂ© l'individualisme Ă  outrance. Je racontais hier que j'ai vu de la pauvretĂ© dans une communautĂ© EmmaĂŒs, mais pas de misĂšre. A l'inverse, il y'a des gens qui ont des ressources et sont dans la misĂšre. La misĂšre humaine, c'est une notion subjective, pas quantifiable. Et c'est bien souvent l'isolement qui la caractĂ©rise. A plusieurs on est forts, mĂȘme pauvres. 5 juin 2012 21h43 VĂ©ro mon "problĂšme" c'est que j'ai refusĂ© "toute aide" de la part de ma famille qu'il me restait... peut-ĂȘtre une fiertĂ© mal placĂ©e je ne sais pas... j'avais promis Ă  ma maman de m'occuper de mon plus jeune frĂšre, ce que j'ai fait... et finalement mon "clan" c'est devenu lui et moi, tout simplement... quand on me demandait si tout allait bien, je rĂ©pondais oui ! 5 juin 2012 21h44 VĂ©ro zut cette Auberge est pire qu'une thĂ©rapie devant un "psy" 5 juin 2012 21h47 Segel T'en fais pas Laura. Visiblement tu y trouves la prĂ©sence que tu n'as pas au quotidien, et tu n'es pas la seule. C'est Ă  ça qu'on voit qu'on en a besoin pour vivre. 5 juin 2012 21h56 VĂ©ro Segel oui et Merci... mais je ne voudrais pas devenir "rasante" sur le site ! j'ai mes moments oĂč je peux ĂȘtre trĂšs joyeuse, voire "taquine"... mais sur des sujets qui me touchent particuliĂšrement je peux "dĂ©baller" tout ce qui me touche... 5 juin 2012 21h58 modifiĂ©e5 juin 2012 22h06 Lilouu Laura je me suis faite la mĂȘme rĂ©flexion. Et Segel est trĂšs douĂ© pour trouver les mots exactes. Je dĂ©couvre aussi en te lisant, que nos vies se ressemblent beaucoup, nos caractĂšres aussi, ou du moins notre vision des choses. Pas Ă©tonnant que je t'apprecie beaucoup. 5 juin 2012 21h59 Lilouu Ton dernier ajout renforce encore ce que je viens de dire. 5 juin 2012 22h01 modifiĂ©e5 juin 2012 22h02 VĂ©ro Lilouu notre "point commun" je pense, c'est d'avoir "perdu" le pilier de notre famille notre Papa ! Ă  la diffĂ©rence prĂšs, c'est que j'ai perdu ma Maman Ă  peine 2 ans aprĂšs le "dĂ©part" de mon pĂšre 5 juin 2012 22h05 Segel Si je vous trouve rasantes, je vous le dis carrĂ©ment, ou bien je ne rĂ©ponds pas. Mais faut pas vous en formaliser. Je fais souvent autre chose en mĂȘme temps. 5 juin 2012 22h06 Lilouu Laura oui notre pilier, c'est exactement comme ça que je voyais, et que je vois toujours d'ailleurs, mon pĂšre. Maintenant je m'occupe de ma mĂšre et mes petits frĂšres, certains diront que je suis trĂšs entourĂ©e, et pourtant me sens seule. Et je comprends tout Ă  fait ce que tu ressens... Et la peine que tu dois avoir. 5 juin 2012 22h09 VĂ©ro Segel pas de problĂšme tu sais, je fais ma "psychothĂ©rapie" ici... Lilouu j'ai tout compris depuis que je te "connais" 5 juin 2012 22h12 VĂ©ro Lilouu il faut que tu penses Ă  Toi maintenant aussi... c'est tout Ă  ton honneur de t'occuper de ta maman et tes frĂšres... mais Toi ! 5 juin 2012 22h12 Lilouu ...... 5 juin 2012 22h13 VĂ©ro Lilouu tu prĂ©fĂšres "zapper" je comprends j'ai fait comme toi, mais c'est une erreur ! zut ! je t'ai fait de la peine Lilouu ? 5 juin 2012 22h16 Lilouu Non Laura tu ne m'as pas fait de peine du tout. Loin de lĂ . Je me disais juste que je sais, mais difficile Ă  tout envoyer balader parfois. 5 juin 2012 22h22 VĂ©ro je viens de "t'envoyer" un MP sur ce site.... enfin tu liras 5 juin 2012 22h25 VĂ©ro Personne ne te demande d'envoyer tout "balader" .... mais juste de penser un peu plus Ă  Toi Lilouu... tu en as le droit, et je ne pense pas que ta famille t'en voudrait de le faire, bien au contraire je pense ... 5 juin 2012 22h27 Lilouu Je t'ai rĂ©pondu Laura 5 juin 2012 22h31 VĂ©ro j'ai lu Lilouu, j'ai commencĂ© Ă  te rĂ©pondre, mais c'Ă©tait trop long... donc abandonnĂ© !.. 5 juin 2012 22h39 Lilouu 6 juin 2012 07h26 ArsĂšne Lupin Comme ça 22 juin 2012 18h56 Arnaud Lamentablement ! Pendant les vacances j'ai nagĂ© dans la mer, Pendant les vacances j'ai mangĂ© des glaces, Pendant les vacances j'ai retrouvĂ© mes amis, Pendant les vacances j'ai Ă©coutĂ© de la musique, Pendant les vacances j'ai achetĂ© des baskets, Pendant les vacances j'ai regardĂ© des clips vidĂ©o, Pendant les vacances j'ai achetĂ© des baskets. Leaderboard This leaderboard is currently private. Click Share to make it public. This leaderboard has been disabled by the resource owner. This leaderboard is disabled as your options are different to the resource owner. Log in required Options Switch template Interactives More formats will appear as you play the activity. Slides 6 Download presentation Qu’est-ce que tu as fait pendant les vacances de NoĂ«l? In questa presentazione imparerai a raccontare avvenimenti passati PREMIÈRE PARTIE LA CONSTRUCTION ‱ ‱ Nous avons jouĂ© aux jeux de sociĂ©tĂ©. Il est allĂ© au cinĂ©ma J'ai rencontrĂ© mes amis Tu es sorti avec tes copains? ‱ Le frasi precedenti sono al passĂ© composĂ©, un tempo verbale che ‱ esprime un’azione passata ‱ Ăš composto da due elementi l’ausiliare avoir o ĂȘtre e il participio passato del verbo di azione 1. Per coniugare bene il passĂ© composĂ© occorre ricordare bene il presente degli ausiliari Completa con le forme mancanti avoir ‱ ‱ ‱ J’ ai as Tu 




 Il / elle /on a




 Nous avons avez Vous 




. Ils / elles ont 


 ĂȘtre ‱ ‱ ‱ suis Je. . . . Tu es 




 Il / elle est 




 sommes Nous. . . . . Vous ĂȘtes Ils / elles sont 


 2. Osserva gli esempi e completa le regola INFINITO PARTICIPIO PASSATO Patiner patinĂ© Regarder regardĂ© Manger mangĂ© Il participio passato dei verbi regolari Ăš er e si aggiunge 
. semplice si toglie -

. -Ă© 3. Coniuga i verbi prĂ©parer la valise, organiser une fĂȘte, dĂ©corer le sapin al passĂ© composĂ© J’ai prĂ©parĂ© la valise Tu as prĂ©parĂ© Il / elle a prĂ©parĂ© Nous avons prĂ©parĂ© Vous avez prĂ©parĂ© Ils/ Elles ont prĂ©parĂ© J’ai organisĂ© une fĂȘte Tu as organisĂ© Il / elle a organisĂ© Nous avons organisĂ© Vous avez organisĂ© Ils/ Elles ont organisĂ© 4. Il passĂ© composĂ© e la frase negativa Je n’ai pas jouĂ© au Monopoly Ils n’ont pas mangĂ© de BĂ»che de NoĂ«l Il ne si mette prima dell’ausiliare il pas prima del participio passato The Art of Life est une nouvelle sĂ©rie dans laquelle on a envie de vous prĂ©senter des gens dont la façon de vivre, le style de vie, nous inspirent. En explorant la notion de style, je me suis rendu compte que c’était plus qu’une maniĂšre de superposer ses vĂȘtements c’est une dĂ©marche, une façon de manger, les gens qui vous entourent, les choix de vie que l’on faits. Les personnalitĂ©s de ce nouveau chapitre ont d’une maniĂšre ou d’une autre façonnĂ© leur vie en fonction de leurs centres d’intĂ©rĂȘt, de leurs rĂȘves, leurs choix. Ce sont des gens qui Ă©noncent leurs propres rĂšgles, racontent leurs histoires, et choisissent leur avenir
 On est donc super heureux de pouvoir tirer quelques enseignements de leur expĂ©rience et de les partager avec vous ! – Garance_________________ Dire que Richard Christiansen est unique en son genre » semblerait presque un peu restrictif. C’est vrai, il est unique, mais tellement plus que ça. CrĂ©atif, leader, apiculteur, aventurier il vient de faire l’ascension de l’Everest, conteur, magicien
 Il a mille anecdotes Ă  partager. Il a le monde Ă  ses pieds, une agence de crĂ©a Ă  succĂšs, Chandelier, et malgrĂ© ça, il reste d’une rafraichissante modestie. C’est peut-ĂȘtre cette humilitĂ©, ou sa curiositĂ© naturelle, qui ont transformĂ© ses initiatives en succĂšs. Tout ça et beaucoup de travail, Ă©videmment. Comme je le disais, unique en son genre » est un peu restrictif. Bref, sans plus attendre, on est trĂšs heureux de partager avec vous cette interview
 unique ! Cette interview, c’est un peu une rĂ©flexion sur ton art de vivre », puisque apparemment tu as dĂ©veloppĂ© une certaine approche, assez inspirante. Allez, c’est parti
 Qu’est-ce que tu rĂ©ponds quand les gens te demandent ce que tu fais dans la vie ? Je suis directeur artistique. Quand j’arrive Ă  l’aĂ©roport, au service immigration, on me demande toujours ce que ça veut dire. Je rĂ©ponds en gĂ©nĂ©ral J’aime me servir de ma crĂ©ativitĂ© pour rĂ©soudre des problĂšmes et crĂ©er de nouvelles idĂ©es. » Tu viens d’Australie, tu as un bureau Ă  NY, Ă  Los Angeles et bientĂŽt Ă  Tokyo. Sans compter le magnifique Mermaid Ranch dans les Hamptons. OĂč te sens-tu vraiment chez toi ? C’est une question un peu particuliĂšre. L’endroit oĂč j’ai passĂ© le plus clair de mon temps ces dix derniĂšres annĂ©es, c’est la bibliothĂšque du Chandelier Penthouse Ă  New York. Je m’y sens chez moi, d’une certaine maniĂšre. J’adore y passer du temps. Je crois profondĂ©ment en l’idĂ©e du genius loci – dans la tradition romaine, le genius loci Ă©tait l’esprit qui protĂ©geait un endroit. Et ce lieu dĂ©gage une Ă©nergie particuliĂšre. Surtout tard le soir, quand je suis seul avec mes chiens, je peux m’asseoir, rĂ©flĂ©chir, et rĂȘver entourĂ© de mes livres. Ceci dit, je vais bientĂŽt dĂ©mĂ©nager Ă  LA, dans un lieu oĂč je travaille dĂ©jĂ  depuis trois ans. VoilĂ  l’histoire dans les annĂ©es 1940, deux sĂ©duisants et Ă©nergiques entrepreneurs sont arrivĂ©s en Californie, et ils ont bĂąti leur vision du paradis terrestre sur les collines surplombant Los Angeles. Dans les annĂ©es 50, le Flamingo Ă©tait devenu une enclave hĂ©doniste Ă  LA. C’est devenu le d’une boite de production de films Ă©rotiques, ainsi qu’une rĂ©sidence artistique pour photographes et artistes. Depuis trois ans, la propriĂ©tĂ© Flamingo est rĂ©novĂ©e par mes amis du Studio KO, Ă  Paris. Dans ce nouveau lieu, on mettra Ă  l’honneur la crĂ©ativitĂ© sous toutes ses formes, l’horticulture, et la libertĂ© crĂ©ative. Ce dĂ©mĂ©nagement m’enthousiasme. LA c’est un peu le nouveau New York, en ce moment. Et j’imagine que c’est un peu mon nouveau chez-moi. En grandissant, comment voyais-tu ton avenir ? Je voulais donner du rĂȘve, je croyais Ă  la magie ! J’ai grandi dans une ferme, dans la campagne australienne. J’ai passĂ© des heures Ă  rĂȘver d’AmĂ©rique, des gens cĂ©lĂšbres qui y vivaient. Mais je rĂȘvais aussi de lointaines contrĂ©es exotiques. Je dĂ©vorais les aventures de Tintin, j’avais envie d’explorer tous ces mystĂ©rieux endroits. J’ai aussi lu tous les romans de Roald Dahl et j’avais envie de rencontrer tous ces personnages. De trouver un univers oĂč toutes ces choses Ă©taient rĂ©elles. J’étais trĂšs en colĂšre contre ma mĂšre quand on rentrait de vacances. La veille du retour, elle disait toujours Allez, retour Ă  la rĂ©alitĂ©. » Et ça me rendait dingue. Et ça continue, elle l’a encore redit cette annĂ©e. Je me fĂąchais Pourquoi est-ce que la rĂ©alitĂ© ne peut pas ĂȘtre aussi belle que nos vacances ? Pourquoi le quotidien doit-il forcĂ©ment ĂȘtre monotone ? » Qui Ă©taient tes hĂ©ros ? J’en ai quelques-uns, et ils partagent des points communs. Walt Disney a toujours Ă©tĂ© un de mes hĂ©ros d’enfance, depuis trĂšs jeune. Il avait l’audace de rĂȘver, mais aussi de changer les choses. Et c’est souvent ce qui arrĂȘte les gens. On est presque tous capables de faire preuve de crĂ©ativitĂ©, mais le vrai talent, c’est de pouvoir passer Ă  l’acte. Ne pas seulement DIRE les choses, mais les FAIRE. Il a créé des choses qui ont eu un impact sur les gens, qui leur a fait vivre des choses merveilleuses. C’est un peu pareil pour Jim Henson et les Muppets. Le mythique artiste australien Ken Done est aussi l’un de mes hĂ©ros, qui continue Ă  m’influencer. Haut en couleur, audacieux, 100 % libre. Il a son propre style et ne se prĂ©occupe pas des autres. Quand j’ai pu le rencontrer il y a quelques annĂ©es, j’étais trĂšs impressionnĂ©. Il m’a racontĂ© que lui aussi Ă©tait venu Ă  NY trĂšs jeune pour travailler dans la pub comme moi. Il vient aussi d’un milieu modeste, et il se souvenait de s’ĂȘtre assis au bar du Plaza Hotel de NY et senti incroyablement heureux. A l’époque, Ken dessinait des story-boards pour des agences de pub Ă  des lieues de ce que peut ĂȘtre l’Australie rurale et se disait Ça y est, j’ai rĂ©ussi ma vie. » Il ignorait encore qu’il deviendrait l’un des plus grands artistes australiens. Ça prouve que mĂȘme les hĂ©ros peuvent ĂȘtre des work-in-progress. AprĂšs cette entrevue, Ken m’a offert un des dessins qu’il avait fait pendant cette pĂ©riode, et c’est un cadeau que je chĂ©ris. J’ai aussi une passion pour les compagnies aĂ©riennes, donc j’admire bien sĂ»r Sir Richard Branson. Aujourd’hui, on connaĂźt tous son parcours, mais quand j’étais jeune, je dĂ©vorais tous les articles et les ouvrages le concernant. J’adorais sa façon de mettre des coups de pied dans la fourmiliĂšre, de faire bouger les choses. De miser sur le perdant. Il a rĂ©ussi Ă  crĂ©er une marque qui donnait envie aux gens. Les marques du groupe Virgin n’ont pas ce cĂŽtĂ© corporate, ce sont des espaces de libertĂ© et d’aventure, pleines de jeunes gens qui ont des tonnes d’idĂ©es. Il y a quelques annĂ©es, on nous a demandĂ© de bosser sur un gros projet pour Virgin. Le jour de la rĂ©union, j’étais tellement stressĂ© que j’ai failli vomir. J’ai suppliĂ© Alanna Lynch notre talentueuse MD de renoncer Ă  ce projet, je trouvais qu’on n’était pas assez gros » pour s’y attaquer. Et Alanna m’a fait remarquer que c’était un peu un combat Ă  la David contre Goliath, un peu comme pour Sir Richard quand il avait créé Virgin. Heureusement que je l’ai Ă©coutĂ©e. Notre proposition a Ă©tĂ© validĂ©e, et c’est Ă  ce jour un des projets que j’ai prĂ©fĂ©rĂ©s. Je voudrais aussi parler de mon amie Kylie Minogue. C’était mon hĂ©roĂŻne quand j’étais enfant, donc quand on a eu l’occasion de collaborer ensemble pour son album et sa tournĂ©e, ça a un peu Ă©tĂ© surrĂ©aliste. D’ailleurs, Garance, je crois qu’on Ă©tait ensemble quand je l’ai rencontrĂ©e pour la premiĂšre fois
 Tu te souviens ? Au Spotted Pig, Ă  New York. J’ai Ă©normĂ©ment de respect pour Kylie
 c’est de la magie Ă  l’état pur ! Bref, en tout cas, le truc intĂ©ressant, c’est que toutes ces personnalitĂ©s ont eu des trajectoires qui ne sont pas linĂ©aires. Elles ont dĂ» se battre et surmonter des obstacles. Elles n’ont pas toujours Ă©tĂ© du cĂŽtĂ© des gagnants. Mais leur crĂ©ativitĂ© a fini par l’emporter. On dirait que beaucoup de choses de ta vie naissent d’une grande idĂ©e »  Tu te souviens de ta premiĂšre grande idĂ©e » ? Je devais avoir neuf ou dix ans, j’ai créé une fausse entreprise de dĂ©co qui s’appelait “Brass Class Tinned Rabbit”. J’avais Ă©crit un jingle que j’ai chantĂ© devant toute l’école. Tout le monde me prenait pour un dingue. J’ai adorĂ©. Et mon frĂšre m’en parle souvent. Parle-nous un peu de ton agence, Chandelier. D’oĂč vient ce nom ? Pendant des annĂ©es, on a dit Ă  tout le monde qu’on avait choisi Chandelier ndlr lustre » en anglais parce que c’est constituĂ© d’une infinitĂ© de lumiĂšres vives, toutes reliĂ©es Ă  une idĂ©e centrale. On Ă©tait un peu comme un ensemble d’idĂ©es lumineuses. Mais c’est faux. En fait, il y a 12 ans on m’a demandĂ© d’ĂȘtre le DA d’un nouveau magazine de mode du groupe Time Inc. Le service financier ne me faisait pas de cadeau, ils Ă©taient toujours furieux de voir que mes idĂ©es coĂ»taient aussi cher. A un moment, j’avais louĂ© un immense lustre pour un shooting. Et les gens du service Financier, qui en avaient marre de mes dĂ©penses somptuaires ont commencĂ© Ă  m’appeler the Chandelier guy » le mec du Lustre ». C’est devenu une blague dans la boĂźte. Et quand Time Inc. a renoncĂ© au magazine, j’ai repris l’équipe crĂ©ative avec moi pour monter une agence. On Ă©tait tous audacieux, extravagants et fiers de l’ĂȘtre, du coup Chandelier » nous correspondait bien. Comment as-tu commencĂ© ? Quel a Ă©tĂ© ton premier boulot ? Mon premier petit boulot, c’était plongeur dans un restaurant thaĂŻlandais. J’ai aussi Ă©tĂ© serveur et barman pendant de longues annĂ©es. Mon premier vrai poste, c’était DA du magazine controversĂ© “Colors”, créé par Tibor Kalman et Oliverio Toscani pour Benetton. J’avais une vingtaine d’annĂ©es, et j’avais envie de m’imprĂ©gner de toutes les rĂ©fĂ©rences artistiques possibles. Avec Chandelier, notre premier projet Ă©tait pour Nordstrom, le grand magasin amĂ©ricain. On venait d’ouvrir l’agence et ils voulaient venir voir nos bureaux Ă  NY. Le problĂšme, c’est qu’on n’en avait pas encore, on bossait de chez nous. On a donc louĂ© un espace qu’on a rempli de mobilier chinĂ© aux puces, d’ordinateurs trouvĂ©s chez Tek Serve mais aussi et surtout de parfaits inconnus trouvĂ©s sur Craigslist. On n’avait pas assez de prises pour les ordinateurs, donc on a mis les Ă©crans face aux murs pour que les clients ne se rendent pas compte que tout Ă©tait fake ! Mais nos idĂ©es se sont avĂ©rĂ©es ĂȘtre meilleures que celles de grosses agences Ă©tablies, donc on a eu le budget. Leçon n°1 les apparences ne sont pas si trompeuses. Leçon n° 2 bluffez jusqu’à ce que vous rĂ©ussissiez. J’ai appris que tu ne licenciais jamais tes employĂ©s, que vous deveniez un peu comme une grande famille. Comment rĂ©ussis-tu Ă  articuler tout ça et pourquoi est-ce que c’est important Ă  tes yeux ? Mon objectif, c’était de crĂ©er une boĂźte et un lieu physique dans lequel j’aurais envie de venir tous les jours. Le truc, c’est qu’on est nombreux Ă  passer plus de temps avec nos collĂšgues qu’avec notre famille et nos amis. Donc on a besoin de s’assurer que le travail » est aussi gratifiant, intĂ©ressant et agrĂ©able que possible. Donc pour moi, la prioritĂ© c’est de trouver des projets qui enthousiasment l’équipe et leur donnent envie de travailler. Ce qui a donnĂ© lieu Ă  des rĂ©alisations vraiment gĂ©niales. J’estime que j’ai une chance inouĂŻe de travailler avec toute mon Ă©quipe depuis aussi longtemps. ConcrĂštement, j’ai dĂ©jĂ  dĂ» me sĂ©parer de quelques employĂ©s, mais je ne l’ai jamais fait de gaietĂ© de cƓur. Comment prends-tu des dĂ©cisions pour la boĂźte ? Tu demandes conseil, tu fais confiance Ă  ton instinct ? En gĂ©nĂ©ral, je fonctionne Ă  l’instinct. Mais comme on a beaucoup grossi, je me suis entourĂ© de personnes trĂšs douĂ©es. Notre PDG, Lauren Prince et notre MD, Alanna Lynch ont des visions trĂšs diffĂ©rentes de la mienne, et j’ai de la chance car on se complĂšte. Tu trouves un Ă©quilibre entre une crĂ©ativitĂ© folle et un cĂŽtĂ© trĂšs sĂ©rieux
 Comment rĂ©ussit-on Ă  conserver la magie des deux cĂŽtĂ©s ? Le secret, c’est de s’entourer de gens qui comprennent la valeur de ces deux principes. C’est rare de trouver des gens qui sont Ă  la fois hyper crĂ©atifs et orientĂ©s business. On a une responsable du design remarquable. Zan Goodman a constituĂ© une Ă©quipe incroyable de directeurs artistiques et designers, j’ai Ă©normĂ©ment de respect pour elle. C’est une crĂ©atrice incroyable, mais elle comprend aussi tout l’aspect business. Il en va de mĂȘme pour nos Ă©quipes crĂ©atives et nos chargĂ©s de comptes. La clĂ© du succĂšs c’est aussi la maniĂšre dont on approche le travail. J’ai eu une conversation passionnante avec Roman Alonso de Commune, et j’y pense souvent. Il me parlait de la façon dont ils avaient bossĂ© sur le Ace Hotel de Los Angeles. Il a commencĂ© Ă  nous raconter une histoire au sujet de Mary Pickford qui avait vĂ©cu une aventure sordide avec l’architecte Rudolph Schindler dans les annĂ©es 20. Une enfant est nĂ©e de cette relation passionnelle, Ace, un mĂ©lange des meilleures qualitĂ©s de chacun. Et lĂ , je me suis rendu compte que c’était le pitch pour le design de l’hĂŽtel. Qui s’inspirait d’une histoire fictionnelle autour d’une fille appelĂ©e Ace. Quelqu’un d’autre m’aurait peut-ĂȘtre juste dit On a créé cet hĂŽtel avec des lits et des tapis
. » LĂ  c’est une façon de mettre de la magie dans tout ce qu’on fait, l’imagination est partout. C’est un outil gĂ©nial, qu’on soit en train d’imaginer un logo, une pub tĂ©lĂ©, un hĂŽtel ou un concert. Tu as un endroit magnifique dans les Hamptons, conçu comme un endroit de partage entre amis, employĂ©s et crĂ©atifs dont tu t’entoures. Qu’est-ce qui t’a donnĂ© cette idĂ©e ? Beurk, je dĂ©teste dire Les Hamptons ». C’est tellement bourgeois. Cet endroit s’appelle Mermaid Ranch, il est situĂ© dans la ville imaginaire de Mermaid Bay. L’idĂ©e de dĂ©part, c’est une chanteuse de jazz amĂ©ricaine qui tombe amoureuse d’un artiste italien. Ensemble, ils partent Ă  Mermaid Bay, un lieu isolĂ© de Long Island oĂč ils accueillent leurs amis artistes au bord de l’ocĂ©an. Ils ont construit et meublĂ© leur petite retraite, et se consacrent Ă  la musique, aux arts, Ă  la culture et Ă  la bonne chĂšre. Aujourd’hui, Mermaid Ranch abrite une collection de design italien et amĂ©ricain qui rend hommage Ă  cette histoire inventĂ©e de toutes piĂšces. Dans la maison, on trouve des crĂ©ations de Michel Ducaroy, Gio Ponti, Harry Bertoia, Milo Baughman, William Wesley Peters, Paul T. Frankl, John Risley, des tapisseries rares d’Evelyn Ackerman et des sculptures de Paul Kasper. C’est un peu devenu notre camp de base estival. Sous la houlette de Zan Goodman, toute une Ă©quipe de designers a dĂ©corĂ© l’espace avec des textiles, des tippies
 L’endroit est toujours animĂ©, notre Ă©quipe l’utilise souvent, on a un projet de rĂ©sidence d’artiste trĂšs solide qui accueille des artistes du monde entier. Comment considĂšres-tu les changements autour de nous et comment Ă©volues-tu par rapport Ă  ça ? Je pense notamment aux rĂ©seaux sociaux qui changent la façon de vivre et de travailler. Comment utilises-tu ces nouveaux outils ? On est Ă  fond dans le changement. Notre bureau Ă  LA par exemple sera exclusivement consacrĂ© Ă  l’innovation numĂ©rique et aux rĂ©seaux sociaux. C’est une prioritĂ© absolue. Qu’est-ce qui compte le plus pour toi ? La cĂ©lĂ©britĂ©, l’argent, l’amour, la passion, la gentillesse ou l’authenticitĂ© ? Franchement, en ce moment, ce qui compte pour moi, c’est les choses qui ont un sens. J’essaie vraiment de donner cette nouvelle impulsion Ă  notre travail. On a une Ă©quipe de personnes admirablement crĂ©atives, et on cherche Ă  le valoriser et Ă  avoir un autre but que de donner envie aux gens d’acheter quelque chose. On a envie de s’attaquer Ă  des problĂšmes importants. C’est un grand changement pour nous, qui a commencĂ© Ă  s’amorcer cette annĂ©e. On vient de commencer Ă  travailler avec la grande naturaliste Jane Goodall. Et on va bientĂŽt lancer d’autres projets. L’agence est en profonde mutation en ce moment. En quoi est-ce que tu crois ? La magie, les horoscopes, l’énergie ? Tout ça, et j’ai un faible pour les bons horoscopes. En quelques phrases, tu peux nous parler de la personne la plus intĂ©ressante que tu aies jamais rencontrĂ©e ? J’ai rencontrĂ© le PrĂ©sident Obama plusieurs fois. Il dĂ©gage vraiment quelque chose de trĂšs droit, dĂ©terminĂ©, et un grand calme. C’est aussi le champion du multi-tĂąches, plus que n’importe qui sur terre. Il rencontre des milliers de personnes en permanence, mais quand on est avec lui, on a toute son attention. J’ai beaucoup de respect et d’amitiĂ© pour Martha Stewart. Elle a vraiment une incroyable curiositĂ©, quelque chose de rare aujourd’hui. Un de nos amis communs dit qu’elle est hantĂ©e par la curiositĂ© », et c’est une excellente description. C’est la reine des idĂ©es et de l’action. Quand tu traverses des difficultĂ©s professionnelles ou personnelles, comment fais-tu pour recharger les batteries ? Je fais du miel, je suis apiculteur comme mes parents. Mon amie et directrice artistique Lena Kuffner m’a tout appris du mobilier et de l’art, ce qui est une escapade bĂ©nĂ©fique pour moi. Elle a beaucoup de talent, elle adore exhumer des prouesses du design pour s’amuser. Elle m’emmenait souvent aux puces de Rose Bowl Ă  LA. On passait aussi des heures sur des sites de ventes aux enchĂšres Ă  se renseigner sur des meubles et des designers. Es-tu adepte d’une thĂ©rapie en particulier ? Gourou, psy, rituel ? Non, mais j’ai un coach sportif, Jonathan Bokelmann d’Equinox, que je vois presque tous les matins. On fait beaucoup de sport et on discute aussi. Son expression prĂ©fĂ©rĂ©e Ce sont les idĂ©es qui rĂ©gissent le monde. » Il me demande souvent de lui pitcher des idĂ©es pendant que je cours ou que je fais de la muscu. Le truc le plus dingue et aventureux que tu aies fait ? A titre personnel ou professionnel ? Je pars faire un trek en Antarctique en novembre, pour atteindre une station de recherche scientifique au PĂŽle sud, l’endroit le plus au sud de la planĂšte. Ce sera sans doute l’une de mes aventures les plus dingues ! Tu as fait l’ascension de l’Everest
 d’oĂč t’est venu ce dĂ©sir ? Qu’est-ce qui a Ă©tĂ© le plus dur et le plus instructif dans cette expĂ©rience ? Je voulais sortir de ma zone de confort. Ça a Ă©tĂ© trĂšs diffĂ©rent de ce que j’imaginais. Je pensais que ce serait juste trĂšs terne, mais pas du tout. Il y a des couleurs exceptionnelles, des sources d’inspiration permanentes dans les villages et sur le visage des NĂ©palais. On a traversĂ© des forĂȘts de rhododendrons, qui Ă©taient en fleurs. Comme si on traversait des parterres de fleurs d’un rose vif qui au fur et Ă  mesure qu’on montait en altitude devenaient de plus en plus blanches. Le plus difficile, ça a Ă©tĂ© d’ĂȘtre seul dans ma tĂȘte pendant aussi longtemps. La montagne se fiche de savoir qu’on a du succĂšs ou qu’on connaĂźt telle ou telle personne. C’est l’école de la modestie. On est tous pareils dans cette aventure. Je me suis senti tout petit
 On vit sur une immense planĂšte et mes pensĂ©es, mes soucis ne constituent qu’un minuscule petit point dessus. C’était incroyable, ça m’a vraiment changĂ©. La seule chose sur laquelle tu ne transiges pas ? Je dĂ©teste les gens qui mĂąchent du chewing-gum. Quelque chose qui t’effraie ? Les petits avions, c’est Ă  peu prĂšs tout. Questions-rĂ©ponses Les trois choses que tu sauverais dans un incendie ? Mes chiens. Ta ville prĂ©fĂ©rĂ©e Tokyo. Ta saison prĂ©fĂ©rĂ©e L’étĂ© en Italie. La meilleure source d’inspiration Le monde naturel. Animal qui te correspond J’ai créé un t-shirt qui dit “Kylie Minogue is my spirit Animal”. Ça compte ? Ta boisson Vodka Soda. Ton dernier repas Un steak de chez Petit Trois Ă  Los Angeles Tes derniers mots Merci. Je n’ai jamais Perdu de temps.

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